LAMPERTHEIM / Face aux nuisances urbaines, la Maison de l’enfance dresse une résille protectrice côté rue. Côté jardins, elle s’ouvre sur un jeu de façade puisant dans l’imaginaire des cabanes.
La création de la Maison de l’enfance (40 places) s’inscrivait dans un programme incluant la réhabilitation d’une bibliothèque et d’une école de musique. Au cœur de cet environnement urbain dense demeurait une parcelle non bâtie. Le projet y trouve naturellement sa place ; on l’oriente de manière à le dégager des nuisances tant visuelles que sonores et à l’ouvrir sur des points de vue appaisés, généreux.
Côté rue.La fantaisie s’installe via les jeux multicolores d’une résille en façade. Mais celle-ci s’érige en un seul volume qui affirme aussi bien sa vocation résolument protectrice que le statut du bâtiment public. Ainsi, cette peau tisse une limite entre le « dehors » de la vie à l’extérieur et le « dedans » chaleureux et douillet de la Maison de l’enfance.
Côté jardins. En façade, le rythme des volumes et des ouvertures ainsi que le choix d’un bardage bois en appellent au mythe de la cabane, éveillant l’imaginaire des petits. Idéale et idéalisée, elle évoque un havre de paix et d’aventure. Les enfants peuvent s’y réfugier, y jouer, y rêver à l’écart du regard des adultes, dans un environnement qu’ils maîtrisent.
Lieu : Lampertheim (67, France)
Mission : Base + EXE + OPC + MOB
Budget : 2,7 M€ HT
Surface : 1 200 m²
Livraison : Projet abandonné par le MOA après rendu
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lampertheim et CAUE 67
Économiste, BET Structure, BET Fluides, OPC : OTE
HOE : Otelio
Cuisine : Ecotral