Multi-accueil

OSTWALD / Implanté à l’entrée d’un ambitieux projet d’écoquartier, le Centre multi-accueil donne le La en matière environnementale, tout en assumant son rôle de bâtiment public.

C’est un équipement phare du nouvel écoquartier des Rives du Bohrie, tant par sa vocation d’accueil (60 places) que par son exemplarité en matière d’écoconception. Le parti architectural combine la rigueur fonctionnelle du plan, pour une fluidité spatiale et visuelle maximale, avec des volumétries extra-ordinaires convoquant l’imaginaire enfantin et une très haute qualité environnementale.

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Lisières.Compact côté quai dans son rapport à l’urbain, côté écoquartier, le bâtiment interagit avec son environnement naturel : la toiture (végétalisée) et les façades (bois) dessinent tantôt un « plissé » tantôt des vibrations orientées vers les jardins et la forêt voisine ; les ouvertures ménagent de larges vues vers l’extérieur. À l’intérieur, les espaces organisés sur un seul niveau instaurent des circulations à la fois fluides (notamment pour les livraisons et l’entretien) et sécurisées (pour les enfants).

Écoconception. Les choix techniques valorisent l’écoperformance énergétique via l’inertie thermique (bâtiment dense et large, alliance béton armé et bois), le plancher chauffant basse température (raccordé au réseau urbain), le rafraîchissement naturel (toiture végétalisée, ventilation mécanique double flux / ventilation naturelle), la gestion des apports solaires (protection solaire passive), l’électricité d’origine renouvelable (panneaux solaires) et les éclairages basse consommation. Qualité de l’air intérieur, confort acoustique et gestion de l’eau (récupération des eaux de pluie) complètent ces dispositifs. Sans oublier la prise en compte de l’innondabilité du terrain.

Bien-être. Outre celui des encadrants et des parents, il s’agit bien sûr de celui des enfants. En sus des fonctionnalités et facilités d’usage, l’aménagement de l’espace éveille leur imaginaire en proposant des supports d’histoire et d’éveil à la sociabilité sur le « fond de scène » constitué par la forêt.